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Maurice de SAXE. 1696-1750.

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Maurice de SAXE. 1696-1750.
Natural son of the Elector of Saxony Frederick Augustus (Augustus II of Poland), Marshal of France. Autograph letter to his lover the actress Adrienne Lecouvreur. «De Lisle» (Moricsala of Usma), August 17, 1727. 1 pp. folio; seal of the Argenson Archives. A heartfelt letter of love from Marshal Saxe, with his very particular spelling, the day before his retreat in front of Russians in Courland. Fils naturel de l’électeur de Saxe Frédéric-Auguste (Auguste II de Pologne), maréchal de France. Lettre autographe à sa maitresse l’actrice Adrienne Lecouvreur. « De Lisle » (Moricsala d’Usma), 17 août 1727. 1 pp. in-folio ; cachet des Archives d’Argenson. Emouvante lettre d’amour du maréchal de Saxe, avec son orthographe toute particulière, la veille de sa retraite devant les Russes en Courlande. Grace au soutien de la duchesse douairière Anna Ivanova (future Tsarine Anne de Russie) et du parlement de Mittau, Maurice de Saxe avait pris les titres de Duc de Courlande et de Semigalle, au détriment de Menchikov favori de la Tsarine qui envoya ses troupes. chassé de Mittau (Jelgava) et retranché sur une petite île (Moricsala ou Maurice, sur le lac d’Usma) où il avait établi son camp, attendant des aides qui ne sont jamais venues, Maurice de Saxe se voit contraint d’abandonner les derniers espoirs qu’il avait de prendre possession du duché de Courlande. Les Russes étant arrivés sur l’île, il s’enfuit le 18 vers Windau (actuelle Ventspils), laissant ses bagages à la merci des Russes. Je n’ay que tans de vous écrire un mot, mon cher enfan, par une petite raison, je serés ataqués se soir par un corps de 8000 Russe. Je ne juge pas la partyë tenable parse qu’il sont suivis de plusieurs otres et que saite queûe ne finiret point. Sais Messieurs ont les rein trop fort pour mois. Il mont enoiés un offisié général pour mein former de leur movés vouloir. Einsi, je me jete entre les bras de la république et prendres mes mesure le mieu quil me seras possible. Tout sesi marive par la faute de pauly et du banquié. Car à cause d’eux, il s’est retrouvé sans véritables moyens financiers et se retrouve sans soutien et démuni. Il ajoute que les Russes qui ne sont pas d’accord avec les Polonais, ont refusés la commission proposée et veulent imposer une nouvelle élection en faveur de Menchickof favori de la Tsarine : Je dois vous dire que les Russes ne sont pas d’acors avec les Polonais, et quils ne veullent pas lesser entrer la comition mais bien faire une autre élexion pour le fils du Menchikof. Dans ce moment tragique, le maréchal clame son amour ; Adieu, je vous aimme plus que je ne puis vous le dire, tout le reste ne mait qun jeux envérités (…).