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ALEXANDRE II. 1818-1881. Emperor of Russia

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ALEXANDRE II. 1818-1881. Emperor of Russia
Autographed letter to Ekaterina (Katia) Dolgorouki. [n°7]. Monday 6/18th of January 1869 at 10am. 4 pp. bi-leaflet in-8,
Crowned coin stamped in the corner, small lack on the 4 corners and light loss of letters.
Letter to the Tsar evoking the religious ceremonies which he attended with Michel and Serge, and his walks with his daughter. He is eager to find Katia in their “dear nest”, happy with their “bingerles”. (...) Oh! How impatiently I am waiting for this moment when I am back in your arms, making me forget the whole universe, with such impatience. (...) Michel and Serge, the good figures that were following me made me happy. (...) Oh! How it felt good – we both enjoyed not having to be reasonable. (...) I cannot forget the way my adorable little wife threw herself on her husband to wake him up [long passage in Russian in which the Tsar hopes to marry Katia, uniting them in front of God.]
Письмо царя рассказывающее о церковнослужении, которое он посетил с Михаилом и Сергеем, своих прогулках с дочерью. Он жаждет вновь увидеть Катю в их «дорогом гнездышке» и быть счастливыми в их «бинжерелях». «Ох! Немогу дождаться момента, когда снова окажусь в твоих объятьях, забыв о целом мире. (...) Я не забуду, как моя обожаемая женушка бросилась на меня, что бы разбудить. [длинный пассаж на русском, где царь делится желанием однажды жениться на Кате и стать с ней единым перед Богом].
ALEXANDRE II. 1818-1881. Empereur de Russie.
Lettre aut. à Ekaterina (Katia) Dolgorouki. [n°7]. Lundi 6/18 janvier 1869 à 10 1⁄2 h du matin. 4 pp. bi-feuillet in-8, chiffre estampé en coin ; petit manque aux 4 coins avec légère perte de lettres. Письмо автограф к Екатерина Долгорукой. [n°7]. Понедельник 6/18 января 1869 в 10ч30мин утра. 4стр. двойной in-8, бледный вензель в углу, небольшие нехватки по углам, с легкими потерями текста. Lettre du Tsar évoquant les cérémonies religieuses auxquelles il a assisté avec Michel et Serge, ses promenades avec sa fille. Il a hâte de retrouver Katia dans leur « cher nid », heureux de ses « bingerles ». Avant de m’habiller pour la cérémonie, je veux encore te dire (...) que ta chère lettre, achevée ce matin et que je viens de dévorer avec jouissance, m’a inondé de nouveau de notre bon soleil, que j’avais encore en moi, me sentant tout imprégné de notre délicieuse soirée d’hier et de nos bingerles délirants et je vois avec bonheur que c’est le même cas avec mon adorable petite femme, qui n’est qu’un morceau de son mari devant Dieu (...). Oh ! avec quelle impatience j’attends le moment de me retrouver dans tes bras pour oublier l’univers entier. A 2h. après-midi. La cérémonie a heureusement fini et grâce au temps calme, je n’ai pas eu froid sans mettre même de péruque. Les bonnes figures de Michel et Serge qui me suivaient, m’ont fait plaisir et je suppose qu’en nous regardant, nous eûmes les mêmes pensées. [passage en russe]. Je vais promener maintenant avec ma fille et à 3 1⁄4 h je m’établirai dans notre cher nid à t’attendre. Je t’aime, mon Ange, plus que jamais (...). Reprenant sa lettre après minuit. Oh ! que c’était bon et nous avons joui tous les deux de n’avoir pas su rester raisonnables (...). Je ne puis oublier la manière dont mon adorable petite femme se jeta sur son mari pour le réveiller. [long passage en russe dans lequel Tsar espère pouvoir épouser Katia et ainsi s’unir devant Dieu]. (...). Un courrier de Paris, que je trouvais en rentrant, m’empêcha de me remettre de suite à mon occupation favorite et maintenant je viens de relire encore ton adorable lettre de ce matin où je retrouve de nouveau dans chaque ligne le reflet de notre cœur. Notre absorbtion mutuelle fait notre vie (...). J’ai oublier tout-à-fait oublier de te prévenir tantôt que si le froid n’augmente pas demain, il y aura grande parade à midi 1⁄2, comme le 13 déc. Et ce n’est qu’à 2 1⁄2 h que je pourrai sortir pour promener avec l’espoir de te rencontrer, ou bien à pied, ou bien en traineau [long passage en russe et reprise de la lettre mardi matin :]. Il la prévient que la parade n’aura pas lieu à cause du froid et espère la voir pendant la promenade avant de se retrouver dans leur « cher nid ».